3 et 4 ième Journées
3iem & 4iem journée (1, 2 Janvier 2006)
Notre plus petite journée (110 km) commença tôt, la nuit fut courte et le réveillent aux chants des coqs. Notre destination, le village des femmes girafes (long neck). Il y avait quelques indications, mais pas à toutes les intersections. À quelques reprises nous devons demander notre chemin, mais avec précaution cette fois. Ma blonde a bien ri de moi essayant de décrire une femme girafe par signes aux villageois. Nous avons trouvé le village après 40 minutes de route.



Il nous a fallu emprunter une route défoncée à souhait :o), traverser une colline puis une rivière et ensuite passé la frontière… thaïlandaise. Mais attention, il ne faut pas se tromper et traverser la frontière pour le Myanmar! Les Long Neck sont des réfugiés du Myanmar, pays voisin, et le gouvernement Thaï ne leur donne pas le droit de résidence en Thaïlande. C’est beaucoup plus payant de les garder en « cage » comme attrait touristique que de leur donner des terres pour cultiver. Donc ils vivent entre les deux frontières comme des sans-patrie. Le gouvernement fait payer un droit d’entré de 500 bahts par personne (12 $ cnd) pour entrer dans le village, mais à qui croyez-vous que cet argent va... Ce village vit seulement du commerce avec les touristes, c'est pour cette raison que la tradition se poursuit, sinon ces femmes ne porteraient déjà plus ses colliers de laiton.



Nous nous dirigeons maintenant vers la ville de Pai et pour y arriver nous devons passer à travers les montagnes. Nous sommes à 40 km de Pai lorsque ma moto arrête soudainement en pleine montée dans une courbe... fuck. J'ai de la difficulté à redémarrer le moteur, elle étouffe à chaque fois que je donne du gaz... la clef est déjà sur réserve... ça ressemble à une panne d'essence. Je pars avec l'autre moto chercher de l'essence, laissant ma blonde sur le bord de la route surveiller la moto et nos bagages. Des passants m’ont indiqué quelle direction prendre pour arriver à la station la plus près possible. Je suis chanceux, c’est à seulement 10 km. Mais dire que c’est une station d’essence est un bien grand mot, c’est assez rudimentaire. On pourrait dire que c’est le dépanneur des stations d’essence! Il me pompe, à la main, 1.5 litre d'essence dans une bouteille d'eau vide. Par précaution, je fais également le plein de l'autre moto. Même avec de l'essence dans le réservoir la moto à problème étouffe toujours à chaque fois que je tourne la poignée pour lui donne de l'essence. Conclusion, il y a un autre problème que l'essence... après 20 minutes d’essais, nous décidons de continuer à 2 sur la même moto. Il faut réorganiser l’installation de nos sacs sur une seule moto tout en conservant un espace minimal pour 2 personnes. Pas très confortable, mais il faudra bien s’en contenter. De retour à la « station service » nous appelons la compagnie de location pour lui reporter notre problème. Pas facile de communiquer, la ligne est extrêmement mauvaise et coupe souvent. En plus, la personne à au bout du fil ne parle pas bien anglais. Pas besoin de vous dire que mon Thaïlandais est encore pire ! Donc on essaie de se faire comprendre par une jeune fille à la station pour qu’elle discute avec la compagnie. C’est un vrai jeu de téléphone, personne ne se comprend et tout le monde déforme les propos !! Tout ce qu’on comprend c’est qu’il faut attendre ici, on ne sait pas quoi ni combien de temps. C’est assez frustrant merci, on décide donc de dîner sur place. Nous sommes chanceux, comme nous sommes à mi-chemin entre Mae Hong Song et Pai il y a un petit restau. Finalement, la compagnie de location nous rappelle, une heure plus tard, pour nous confirmer que nous aurons une nouvelle moto ce soir a notre hôtel (wow quel service!). Bon nous venons des perdre 3 heures avec tout ça. Il faut skipper la visite des grottes prévue à l'horaire, car a deux sur la moto ça va pas très vite dans les montagnes (voir photos). Après 30 km de descente en lacet sur une route en construction, avec une personne qui n’a pas d’autre choix que de se tenir sur vous, j’avais les bras en compote !






Nous arrivons à Pai petit village très apprécié des voyageurs (backpackers) et je comprends vite pourquoi. Il y règne une ambiance très "Bob Marley". Les rues abondent de petit bar et resto de toutes origines. Le soir venu les rues se transforment en marché public avec une ambiance assez festive. La région regorge de grottes, cascades, chutes d'eau et de source thermale. Il fait tellement bon vivre a Pai que nous décidons d'y passer une journée de plus. Nous en profitons pour visiter les grottes prévues le jour d'avant, donc nous retraversons les montagnes sur ladite route en construction, mais cette fois nous avons chacun notre moto. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose lorsque l’on pense que c’est une des sections les plus belles de la région. Ma blonde m’a impressionné, elle a fait les 100km aller-retour et elle n'a pas eu de difficulté avec les courbes serrées en montée ni en descente ! Surtout que c’était toujours en montagne et qu’il y a eu environ 60km sur terre battue. Elle n'avait pas l'air de quelqu'un qui faisait de la moto pour la première fois...




Notre plus petite journée (110 km) commença tôt, la nuit fut courte et le réveillent aux chants des coqs. Notre destination, le village des femmes girafes (long neck). Il y avait quelques indications, mais pas à toutes les intersections. À quelques reprises nous devons demander notre chemin, mais avec précaution cette fois. Ma blonde a bien ri de moi essayant de décrire une femme girafe par signes aux villageois. Nous avons trouvé le village après 40 minutes de route.



Il nous a fallu emprunter une route défoncée à souhait :o), traverser une colline puis une rivière et ensuite passé la frontière… thaïlandaise. Mais attention, il ne faut pas se tromper et traverser la frontière pour le Myanmar! Les Long Neck sont des réfugiés du Myanmar, pays voisin, et le gouvernement Thaï ne leur donne pas le droit de résidence en Thaïlande. C’est beaucoup plus payant de les garder en « cage » comme attrait touristique que de leur donner des terres pour cultiver. Donc ils vivent entre les deux frontières comme des sans-patrie. Le gouvernement fait payer un droit d’entré de 500 bahts par personne (12 $ cnd) pour entrer dans le village, mais à qui croyez-vous que cet argent va... Ce village vit seulement du commerce avec les touristes, c'est pour cette raison que la tradition se poursuit, sinon ces femmes ne porteraient déjà plus ses colliers de laiton.



Nous nous dirigeons maintenant vers la ville de Pai et pour y arriver nous devons passer à travers les montagnes. Nous sommes à 40 km de Pai lorsque ma moto arrête soudainement en pleine montée dans une courbe... fuck. J'ai de la difficulté à redémarrer le moteur, elle étouffe à chaque fois que je donne du gaz... la clef est déjà sur réserve... ça ressemble à une panne d'essence. Je pars avec l'autre moto chercher de l'essence, laissant ma blonde sur le bord de la route surveiller la moto et nos bagages. Des passants m’ont indiqué quelle direction prendre pour arriver à la station la plus près possible. Je suis chanceux, c’est à seulement 10 km. Mais dire que c’est une station d’essence est un bien grand mot, c’est assez rudimentaire. On pourrait dire que c’est le dépanneur des stations d’essence! Il me pompe, à la main, 1.5 litre d'essence dans une bouteille d'eau vide. Par précaution, je fais également le plein de l'autre moto. Même avec de l'essence dans le réservoir la moto à problème étouffe toujours à chaque fois que je tourne la poignée pour lui donne de l'essence. Conclusion, il y a un autre problème que l'essence... après 20 minutes d’essais, nous décidons de continuer à 2 sur la même moto. Il faut réorganiser l’installation de nos sacs sur une seule moto tout en conservant un espace minimal pour 2 personnes. Pas très confortable, mais il faudra bien s’en contenter. De retour à la « station service » nous appelons la compagnie de location pour lui reporter notre problème. Pas facile de communiquer, la ligne est extrêmement mauvaise et coupe souvent. En plus, la personne à au bout du fil ne parle pas bien anglais. Pas besoin de vous dire que mon Thaïlandais est encore pire ! Donc on essaie de se faire comprendre par une jeune fille à la station pour qu’elle discute avec la compagnie. C’est un vrai jeu de téléphone, personne ne se comprend et tout le monde déforme les propos !! Tout ce qu’on comprend c’est qu’il faut attendre ici, on ne sait pas quoi ni combien de temps. C’est assez frustrant merci, on décide donc de dîner sur place. Nous sommes chanceux, comme nous sommes à mi-chemin entre Mae Hong Song et Pai il y a un petit restau. Finalement, la compagnie de location nous rappelle, une heure plus tard, pour nous confirmer que nous aurons une nouvelle moto ce soir a notre hôtel (wow quel service!). Bon nous venons des perdre 3 heures avec tout ça. Il faut skipper la visite des grottes prévue à l'horaire, car a deux sur la moto ça va pas très vite dans les montagnes (voir photos). Après 30 km de descente en lacet sur une route en construction, avec une personne qui n’a pas d’autre choix que de se tenir sur vous, j’avais les bras en compote !






Nous arrivons à Pai petit village très apprécié des voyageurs (backpackers) et je comprends vite pourquoi. Il y règne une ambiance très "Bob Marley". Les rues abondent de petit bar et resto de toutes origines. Le soir venu les rues se transforment en marché public avec une ambiance assez festive. La région regorge de grottes, cascades, chutes d'eau et de source thermale. Il fait tellement bon vivre a Pai que nous décidons d'y passer une journée de plus. Nous en profitons pour visiter les grottes prévues le jour d'avant, donc nous retraversons les montagnes sur ladite route en construction, mais cette fois nous avons chacun notre moto. Ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose lorsque l’on pense que c’est une des sections les plus belles de la région. Ma blonde m’a impressionné, elle a fait les 100km aller-retour et elle n'a pas eu de difficulté avec les courbes serrées en montée ni en descente ! Surtout que c’était toujours en montagne et qu’il y a eu environ 60km sur terre battue. Elle n'avait pas l'air de quelqu'un qui faisait de la moto pour la première fois...





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